Bilan de mes 5 années après avoir obtenu mon master 2, l’après école.
Le mois de Novembre est passé, ce qui veux dire que çà fait 5 ans que j’ai obtenu mon master, il est donc temps pour moi de faire un énorme bilan sur ma vision de la vie après l’obtention de mon master 2 et de tout ce qui s’est passé pour moi depuis, pendant ces cinq ans.
Chapter 1 : les premières années. (Hustle culture)
Le master 2 obtenu et consommé, je me suis laissé un an ou plutôt quelques mois pour me reposer profiter de la vie car il faut le savoir cela faisait 27 ans que j’avais passé ma vie à l’école avec quelques coupures en chemin vu qu’au lycée j’avais arrêté l’école dû à une orientation médiocre mais le sujet n’est pas là j’avais Fini, et donc logiquement je postulais afin de trouver du travail. J’ai commencé par postuler dans les boites de productions pas de réponse, la télévision pas de réponse un mois ne passe rien, un deuxième mois ne passe rien je commence à me dire que ce n’est pas normal et je gardais le moral, car ayant fait des stages et ayant souvent galéré à les obtenir je me disais que çà allait venir. De plus j’étais dans cette « mentalité américaine » ou je me disais que quand on veut ont peux, travaille durement et à un moment tu seras récompensé par tes efforts. Du coup j’avais pleins de projets vidéo et photographiques à effectuer. J’ai donc fait des clips vidéo pour des rappeurs avec mes amis de promo, des photos pour des modèles et ou des acteurs mais aussi des projets qui me tenaient à cœur comme la réalisation de vidéos scientifiques pour donner le gout aux jeunes enfants de s’intéresser à la science un travail réalisé avec mon amie Alicia une artiste et Héloïse doctorante en neuroscience, j’ai vraiment apprécié ces collaboration car elles m’ont permis de m’ouvrir au gens et concernant Alicia et Héloïse cela m’a permis de prendre confiance en moi et m’a permis de mettre en œuvre une partie de ce que j’ai étudié en empruntant différentes casquettes ( réalisateur, direction d’acteur, mise en place de décors, cadreur et photographe) pour satisfaire et matérialiser leur créativité. De plus cette même année j’ai entamé une formation centrée sur la création d’entreprise chez créactif « monte ta boite en deux mois » ce fut vraiment très instructif pour moi et faire cette formation me permettais de by-passer la formation « bisness » de la sorbonne ou il fallait débourser 15milles euros que je n’avais pas du tout.
Chapter 2 : la désillusion de la hustle culture et pôle emploi
Tout se passait très bien avec Alicia et Héloïse mais aussi avec mes amis de promo, il n’y avait rien à redire et en plus je gagnais de l’argent en travaillant avec eux ce qui est normal car tout travail mérite salaire enfin c’est normal chez les personnes normales honnêtes et bien éduquées.
Ils n’étaient absolument pas le problème le problème était à côté, le problème était les autres personnes les « potentiels prospects »
C’est avec eux que j’ai réalisé que “la Hustle culture” à ses limites, lorsque des personnes extérieures à mes deux groupes cherchaient à quémander mes services, sur mes réseaux sociaux et que je leur parlais du pricing ceux-ci cherchaient tout le temps à fuir la question ou feintaient l’étonnement car dans leurs esprits toutes les prestations que j’effectuais étaient non le mot exact est devaient être moindre voir gratuites ce qui n’était absolument pas possible. Je me heurtais aussi à leur envie de dégrader mon travail en le rabaissant alors que je fais de la photo depuis que j’ai 8 ans. J’ai eu de très bons professeurs le premier est mon père qui me forçais à prendre des photos avec son appareil en argentique ou encore grâce à Albert Elbaz qui m’a appris à prendre des photos de mode en stage et bien sur grâce à ma formation à la fac qui était double ou j’ai pu m’intéresser à la technique et aux spécificités de la prise de vue et bien sûr car à mes yeux et à ma pratique constante durant ces années ou en tant que danseur, voyageur et autre j’ai pris en photo une multitude de choses. Je ne me vante pas mais je suis dangereux en numérique mais aussi en Argentique alors voir des personnes qui sortent de nulle part pour critiquer mes photos juste pour avoir un prix au rabais pour moi c’est irrespectueux. J’ai aussi compris que la photo et la vidéo perdait de son importance aux yeux des gens à cause de l’accessibilité des compétences liées à la photographie et la vidéo, en effet de nos jours il est de plus en plus facile de prendre des photos et des vidéos grâce à l’iPhone et donc cette facilité poussait les prospects à négocier les prix j’ai encore le un prospect en tête qui me disait :
– Ton travail est nul, je le fais si je veux
Si c’est facile de faire les photos que je fais pourquoi tu fais appel à moi dans ce cas-là ? je ne me vente pas mais il y a longtemps quand j’avais quitté l’école mes photos avaient été exposés avec d’autres artistes au château pas loin de chez moi, j’avais suscité l’intérêt à cause de la lumière j’aimais beaucoup jouer avec avant (maintenant je fonctionne par thèmes).
Pareil en vidéo :
– Tu prends combien pour un clip ? quoi ! mais je peux les faire moi-même ces vidéos et tes effets sont nuls.
Mais si vous savez faire ce que je fais pourquoi vous venez me contacter ?
De plus en plus, je remarquais que les personnes ne voulaient pas travailler avec moi, car selon eux mon travail est facile à faire du coup je passais donc mon temps à refuser. Il est même arrivé qu’une fois une personne me demande, puis après avoir conclu un accord la personne se rétracte pour m’annoncer “qu’elle ne me paiera pas avec rémunération, mais “avec des vues” le problème étant que cette personne n’avait aucune visibilité (j’en avais plus qu’elle, elle n’était personne) J’ai refusé et j’ai pris sur moi et j’ai continué, bien sûr j’ai accepté des collaborations qui avaient pour vu de me perfectionner sur le point audiovisuel et photographique. J’ai beau avoir travaillé avec des personnes connues (de nos jours car “être connu” dure le temps d’une brise de vent et je suis très bien placé pour le savoir) cela ne me faisait pas avancer donc cela me démoralisait au point ou certaines fois je me sabotais moi-même exemple : à un moment j’ai été l’animateur d’une émission de lecture pour une chaine très connue, mais assez controversé (c’est une chaine qui fait partie d’un groupe qui on va dire à des avis politique très divergents) on a tourné pendant six heures et le réalisateur à la fin me demande ce que je faisais dans la vie alors je lui raconte que je sors de mes études de cinéma, que je tourne des clips, photographie des mannequins ou rappeurs cela l’intéresse et il finit par me demander si je ne voulais pas travailler avec eux, j’ai refusé poliment par ce que je ne voulais pas laisser mes amis avec qui je développais des projets vidéos sympas, dans ma tête je me disais qu’on réussirais par nos propres moyens par ce que la hustle culture c’est ça : on doit dépendre de personne, nous avons nos compétences, et c’est ces compétences la qui nous pousseront vers le haut. Du coup lors du passage de mon émission, cela s’est bien passé pourtant les extraits de mes débuts ou je n’étais pas à l’aise ont finis dans le bêtisier d’une émission « populaire » le réalisateur avait gardé les passages ou en pleine lecture je stressais et donc qui dit stress qui petit bégaiement, bon après il n’y a pas eu mort d’hommes la blagué était cool et l’animateur phare ne m’a pas trop incendié sur son plateau et puis si ils avaient mieux cherché ils auraient pu avoir d’autres choses plus croustillantes. J’ai demandé les vidéos de mon passage dans l’émission la chaine n’a pas voulu me les donner c’est dommage car j’aurais pu m’en servir pour développer mon Book D’acteur. Mis à part cette expérience j’avais repris ma vie, mais on pouvait clairement dire qu’au fil des mois la hustle culture devenait la “désillusion culture”, on ne me contactait plus et les expériences avec mes amis devenaient de plus en plus rare, en fait la vérité de la Hustle culture c’est que :
Cela ne marche que si tu es américain, que tu pars de zéro et si ton domaine est en forte demande, il faut aussi que les personnes avec qui tu travailles respectent ton travail, ton expertise mais aussi il faut bien sûr qu’ils te rémunèrent et parlent de toi à d’autres pour activer la bouche à oreille, c’est uniquement dans ces cas-là que cela marchera à coup sûr pour toi.
Cela ne marchait pas pour moi enfin très peu, et au fil du temps la réalité vraie et froide me rattrapa et m’amena à ouvrir un compte pole-emploi en 2019.
Chapter 3 : La recherche d’emploi et l’offre et la demande
Pôle emploi, il faut savoir que j’ai un rapport particulier avec ce lieu, je le déteste car petit mes parents allaient y pointer tous les mois avec l’ASSEDIC. Je n’aimais pas le bâtiment même si on y passait que 10 minutes. Je me souviens de voir mon père après son accident y aller et demander si ce mois-ci il y avait des offres pour lui et soupirer lorsque l’assistante lui disait que non (il était dans le BTP et vers les années 2000 on va dire que c’était la fin de sa carrière malgré lui. Je me souviens que petit je m’étais dit “jamais je ne dois tomber las bas”, qui aurait pu dire que je m’y serais inscrit des années après. Évidemment pendant que j’étais dans la huslte culture, je postulais aussi dans des métiers en rapport avec mon diplôme universitaire mais aussi dans d’autres domaines issus de mes anciens diplômes en commerce et autre dans la mode. En 1 ans j’avais essuyé des milliers de refus, très souvent avec des mois de décalage entre l’envoi de mon CV et la réponse du côté des métiers liées à mon diplôme les refus étaient souvent liées à mon inexpérience, je ne sais pas quel imbécile a mis dans la tête des recruteurs de chercher des “jeunes diplômées avec “minimum cinq ans d’expériences” dans le domaine. Cette simple petite mention m’éliminait d’office même si je correspondais en tout point à l’annonce tout en étant junior. Sérieusement vous avez déjà vu un junior avec cinq ans d’expériences à la sortie de son école ? Il y a que les alternants qui font cela, dans vos annonces chers recruteurs précisez avec la mention “offre pour alternants uniquement”. La seule offre que j’ai eu a été déclenché avec mon ancien CV qui datait de 2012 pour une offre d’emploi pour devenir hôte de salon de jeu vidéo. Je vous décris le tableau on est dans 93 à Val de Fontenay, il faisait extrêmement froid, on nous fait patienter pendant deux heures dehors, les locaux de “l’entreprise” sont minables, ils sous louaient à une autre entreprise le temps de ce recrutement. Je familiarise rapidement avec les autres postulants, beaucoup sont plus jeunes que moi seul trois ont plus ou moins mon âge. On patiente dans le salon puis on nous appelle chacun à notre tour. Je passe dans le bureau du dirigeant, qui regarde mon CV et le repose de façon méprisante je prédise pour les prochains que je suis une personne très observatrice le moindre détail compte et me permet d’établir un profilage à vue d’œil je sais déjà qu’il est soulé de ses entrevues, il semble avoir d’autres choses à faire. On se regarde brièvement et il m’invite à m’installer, je m’assoie, puis mon entrevue commence tout se passe bien sauf que dans mes passions il y a la danse et la cryptomonnaie du coup, il me pose des questions dessus, je réponds bien volontiers sauf que les questions deviennent de plus en plus personnelles :
– Pourquoi tu as arrêté la danse ?
– Tu as été dans un film de danse ? çà ta rapporté combien ?
– Tu gagnais combien en faisant ces prestations de danse ?
– Tu as quoi comme cryptomonnaies ?
Je ne lui ai pas répondu brièvement sans trop donner de détails car ce que j’ai gagné en danse ou ce que j’ai en cryptomonnaie ne regardais que moi et personne d’autre, puis je voyais que quand j’esquivais les réponses cela l’agaçait. A la fin il me demanda de lui « apprendre à danser » pour montrer mes compétences. Comment vous dire, apprendre à une personne qui n’a visiblement pas le corps fait pour qui est bloqué depuis des années dans son fauteuil est difficile mais j’ai relevé le défi en lui apprenant une base simple. Après il y eu une deuxième étape et cela se fit avec les autres participant pour la faire simple, on nous faisait passer chacun notre tour pour présenter une Nintendo switch. C’est à ce moment-là qu’on avait compris que l’annonce était assez mensongère, on devait être des hôtes qui accompagnaient les personnes au stand et non des vendeurs de la du coup ma colère intérieure à son apogée, je pris la décision de me saborder volontairement à la dernière étape le passage, ce fut du grand acting. Je décidais donc d’utiliser mon acting afin de jouer un garçon timide regardant le sol qui perdais ses moyens devant l’hôtesse puis quand me demanda de présenter l’objet je le présentais en m’en moquant je racontais volontairement n’importe quoi, j’ai même placé des moqueries à l’encontre de Nintendo puis après un aurevoir je rentrais chez moi satisfait de ma prestation. Il y a une chose que je déteste c’est les menteurs dans les annonces, comment osez-vous faire déplacer les gens pour rien ?
Deux jours après, je prenais mon rendez-vous chez pôle emploi, j’avais des aprioris mais bizarrement tout se passa autrement le directeur m’accueillit puis j’eu une conseillère attitrée et spécialisée dans les personnes issues des métiers artistiques, ont fit un bilan mon CV était très bien, mes photos aussi puis elle me demanda ce que je voulais faire. Je lui répondis que j’aimerais travailler dans une boite de production ou je pourrais faire tout ce que je sais faire. Elle me dit qu’il aurait fallu que je m’inscrive à pôle emploi spectacle mais le problème c’est que comme je n’avais pas travaillé dans le spectacle je ne pouvais pas m’y inscrire pour l’instant. Malheureusement pour moi, je ne la revis plus car depuis le mois de décembre elle avait été transférée ailleurs. Ce même mois je reçu une réponse de LIDL et de plusieurs autres entreprises qui avaient refusé mon CV universitaire car mon “niveau et mes compétences était trop élevé pour le poste demandé” cela me démoralisa un peu plus mais le mois d’après ce que je ne savais pas c’est qu’une maladie allait frapper le monde entier…
Chapter 4 : le covid = l’année de la vente de sneakers
Le covid arriva et franchement pendant la première année, le monde était en arrêt personnellement ayant d’autres projets comme l’écriture de mon livre j’en profitais pour avancer mon écriture et vaquer mes autres occupations, je suis une personne très inventive pour gagner de l’argent LEGALEMENT. J’avais deux axes qui me permettais de gagner de l’argent :
– En pariant ou en jouant au poker
– En allant faire les brocantes pour trouver des sneakers et trouver un distributeur à l’étranger pour me vendre des chaussures issues des renvois en provenance de londrès
– En allant récupérer des vêtements chez les personnes âgées et autres
.Le premier axe était les paris, je ne jouais pas souvent, j’avais trois sport qui m’assuraient de l’argent facile cette année, Le tennis comme je regarde le tennis depuis des années et que j’en ai pratiqué je peux prédire avec certitude qui aura le futur point en live donc je mettais dix euros et en général je repartais avec deux cents euros, il y avait le foot mais le taux d’improbabilité était trop variable je jouais 5 euros et des fois je repartais avec des petits gains cependant un jour sur un pari à 1 euros j’ai failli gagner 40000 euros à un match près grâce aux mathématiques : les probabilités et statistiques. J’aurais pu partir avec 32milles euros mais à l’époque j’étais un homme inexpérimenté et donc ma réflexion n’étais pas assez sage mais au moins j’ai eu un lot de consolation j’ai été invité dans les locaux du site de paris afin d’être consulté sur l’utilisation de l’application, le dernier axe était le Basket j’ai beaucoup pratiqué du basket et je gagnais des sommes grâce mon équipe favorite. Les gains étaient variables selon l’importance du matche et comme le foot je devais combiner les matchs pour gagner au moins cent euros. Cette pratique je ne la faisais pas souvent car aux jeun on perd plus que l’on gagne, je suis une personne qui utilise les mathématiques et je reste très sage (d’ailleurs je suis un profil « sans risque », j’ai aussi vu très jeune les dérives liées aux jeux de paris, car il y a un membre dans ma famille qui passait son temps à jouer sur les chevaux donc j’avais une certaine distance vis-à-vis de cela.
Mes deux activités la plus lucrative était la deuxième c’est-à-dire la chasse aux sneakers, pour cela avec mes petits frères j’écumais les brocantes de paris et même à la défense tous les week-ends cela me permettais de passer du temps avec mes petits frères et en plus on se faisait de l’argent. Bien sûr pour commencer il me fallait du capital, heureusement j’avais économisé l’argent de ma bourse pendant mes six ans de fac (grâce à l’éducation financière de ma famille, j’avais calculé qu’il ne me fallait que 80euros au pire 120 pour vivre à la fac sachant que l’on ne me donnait pas de logement Crous malgré mes demandes le reste restais dans ma poche). Je prenais 100 euros et avec j’achetais des chaussures généralement des Jordan que je retapais de A à Z avec les peintures, le changement de semelle et le traitement du cuir (compétences obtenues lors de mon stage dans le luxe) une fois fini je les revendais comme neuves sur Vinted mais aussi sur le bon coin ou sur certains groupes facebook.
En complément j’achetais aussi des chaussures sur eBay site que je côtoie depuis 2009, mon statut étant très élevé avec des très bonnes recommandations, je gagnais souvent mes enchères sur des paires inédites, et souvent signées. Il faut dire que cette année c’était clairement la mode d’acheter les Jordan et cette mode m’a permis de rencontrer beaucoup de monde dont des collectionneurs issus de différentes classes sociales. Pour vous dire il y a deux milliardaires qui sont venus en bas de ma résidence juste pour acheter mes chaussures certaines fois c’est moi qui faisais le déplacement chez eux. Je suis bien éduqué et je me fonds dans n’importe quelle classe sociale à tel point que pour moi il n’y a pas de classe sociale c’est juste une probabilité de personnes partis du même niveau que leur choix ou prise de risques à amener à un moment à a un autre à être riche ou moyennement riche ou pauvre. Je me faisais beaucoup d’argent comme çà mais pas assez pour être sous les radars des impôts ce qui m’arrangeait très fortement. Plus tard sur eBay j’ai trouvé un vendeur Anglais qui vendait des chaussures issues de retours de ou étaient non conformes (ce qui était souvent faux quand je recevais les chaussures il y avait aucun défaut les personnes voulaient juste récupérer de l’argent) et à force d’achats on a fini par faire un deal, il me les vend et moi je les revends, ce bisness marchais bien mais le brexit a fini par tuer notre arrangement les coups de frais d’envois étant devenus trop exorbitants.
Mon dernier axe qui me permettait de gagner de l’argent était la récupération de dons j’en gagnait très peu car pour cet axe-là, le but n’était pas le profit mais plus la philanthropie car j’avais découvert que l’on pouvait envoyer des vêtements au Congo. J’allais aussi récupérer des vêtements pour envoyer au Congo dans les orphelinats ou il manque cruellement de choses mais aussi pour la famille pour qu’ils revendent les vêtements. Ce qui n’étais pas conforme au climat africain atterrissait sur vinted cela me faisait des rentrées d’argent qui me permettais de rembourser le matériel utilisé pour réparer les sneakers que je faisais envoyer d’Allemagne.
Ces trois Axes la ne durèrent pas longtemps, l’un était mort à cause du brexit et la mode des sneakers s’essoufflant dû à l’arrivé de la médiatisation et donc des jeunes qui avaient repéré le Fillon des sneakers (en général quand les médias s’intéressent à un chose çà attire beaucoup de personnes mainsteam et souvent c’est à ce moment-là que je décide de disparaitre) je ne gagnais plus aussi bien et j’étais obligé d’arrêter à la longue je me suis donc résigné à demander le RSA.
Chapter 5 : Le RSA et ses effets
Demander le RSA, comment dire ça a été l’une des étapes les plus dure à accepter pour moi, j’avais de l’argent mais il diminuait et j’avais un palier à ne pas atteindre malheureuses le mois d’après j’avais atteint ce palier du coup j’étais obligé de demander de l’aide. Vous me direz qu’es ce qui a de mal à çà ? c’est normal de demander de l’aide ? Vous ne me connaissez pas, je déteste demander de l’aide car plus jeune la seule et unique fois ou j’ai réellement demandé de l’aide sur une question de vie ou de mort on me l’a refusé, j’avais 10 ans et ce non m’a beaucoup marqué à tel point que je me suis juré de jamais demander de l’aide de ma vie. Depuis je fais tout tout seul, je ne demande pas de l’aide au gens j’estime que ça me rabaisse que ça m’affaiblit limite je préfère être dans le fond et trouver moi-même la solution plutôt que l’on m’aide. Je sais vous allez dire que c’est une mauvaise mentalité mais c’est lié à mon enfance. Donc j’ai demandé le RSA Je l’ai touché le mois d’après dans mon compte je n’ai pas de satisfaction rien. Je me suis même juré que je le rembourserais dès que je le pourrais ou dès que j’ai une somme mirobolante j’estimais que d’autres personnes en avaient plus besoin que moi car à cette époque je n’avais pas encore accepté la réalité dans mon esprit j’allais trouver du travail rapidement cela ne durerait que le temps de cette mauvaise passe mais le temps passe, les mois passent sans emploi intéressant, sans appel d’un employeur et je me retrouve assisté en quelques sorte. Dans ma tête je me disais : Encore un mois ou tu vis sur l’argent de l’état quel fierté en tire tu ? Réveille-toi et postule ? ne lâche pas ! et puis si un jour j’ai un contrôle que ce passera t’il va-t-on m’accuser de vol ? es ce que je suis en train de voler toutes les personnes qui travaillent. Je tenais au moins à payer certaines choses de ma poche les transports et les médicaments quand je le pouvais en omettant ma carte vitale.
Le temps passe…
Chapter 6 : c’est donc ça la vraie vie ? le sentiment de désespoir et de révolte interne qui s’installe progressivement
Le temps passe et le désespoir s’installe progressivement, on arrive à l’année après le Covid, on vit on postule mais sans réel intérêt car on a de moins en moins d’espoir, on ne laisse pas tomber jamais mais on sait qu’il y a un problème et ce problème ce n’est pas nous, le problème c’est EUX.
C’est qui eux ? Les Sociétés, les RH, les annonces d’emploi excluantes, les recrutements aux questions ultra-stupides qui ont pour but réel de voir ton asservissement. Eux c’est ce système mal fichu qui oblige pôle emploi à te donner une feuille stipulant que pôle-emploi s’engage à donner 15 mille euros à l’entreprise s’ils prennent un ressortissant du 93. C’est donc çà la vraie vie, je perds mon nom et je suis devenu un ressortissant du 93 maintenant ? certes je viens du 93 mais depuis le lycée j’ai passé ma vie à casser les barrières de cette foutue carte sociale, j’ai cassé toutes les personnes qui avaient de sales mentalités je voulais conquérir paris puis le monde et j’ai fini mes études à paris, PARIS ! et j’ai aussi vu le monde mais on me catégorise et stigmatise encore comme un vulgaire banlieusard un déchet, que les entreprises doivent prendre de façon forcée, on les soudoie pour nous prendre alors que j’ai mille fois plus de compétences et d’intelligence que ces entreprises. Pour qui se prennent-elle ? on t’elle conscience que c’est nous qui avons les compétences pour faire fonctionner leur affaire et que sans nous ils ne génèreraient aucunement de revenus ?
Autre frustration montait en moi progressivement, une frustration colérique qui montais automatiquement lorsque je me mettais à penser que j’avais sacrifié plus trente ans de ma vie en laissant de côté des opportunités d’une vie pour rien, j’ai toujours priorisé les études sacrifiant mes opportunités par ce que papa maman, m’ont fait grandir avec la mentalité du “travaille faites tes études et tu seras récompensé”. Je ne leur en veux pas, ce n’est pas de leur faute depuis le plus jeune âge au pays, on leur a fait croire via le cinéma et d’autres médium que la France est un pays magnifique ou ils pourraient construire une vie mais que je regarde ce qui s’est passé, je me dis premièrement quel courage et puis après mais quel gâchis. Comme je suis l’ainé et que j’ai cette spécificité j’ai dû grandir avec plus de responsabilités et bien sur le poids de la réalité. Il suffisait que l’on marche dans la rue que l’on observe un sans-abri africain pour qu’on me dise :
– “Regarde bien, cette personne, on ne connait pas son histoire donc on ne la juge pas, mais il faut que tu sache que si tu ne travailles pas tu seras peut-être à sa place, il fut que tu sois conscient de ses choses”.
J’ai toujours eu conscience de ce réalisme de puis petit, mais mes parents ne savaient pas qu’il y a d’autres facteurs qui amènent à cette situation comme par exemple :
– La maladie (beaucoup de personnes sdf le sont par ce qu’ils ont des maladies psy et que l’état ne peux pas forcément les prendre en charge)
– L’offre et la demande (tout dépend de l’offre et la demande s’il n’y a pas de demande comment on s’en sort)
– Le contexte économique/ politique / guerre (il joue beaucoup si on est en période de crise, et dans un contexte politique tendu, ou de guerre on aura beau chercher on ne trouvera pas, regardez les photos d’archives de la grande dépression vous verrez que la plupart des personnes qui cherchaient du travail demandaient aussi des cordes pour se suicider tellement il n’y avait pas de travail)
On peut presque dire que j’ai grandis avec l’idée que si je ne travaillais pas, j’allais finir sans-abris, pour certains c’est motivant pour d’autres non pour moi çà m’a juste apporté un semblant de conscientisation et une touche de réalisme dans cette vie.
Le désespoir la déception le fatalisme et la rage dû à cette injustice s’installe progressivement développant ma frustration interne et en plus ce cela il faut gérer la famille, les amis et les ex-petites amie
Chapter 7 : les attentes de la famille et de l’ex petite amie
En effet quand on ne trouve pas de travail que l’on est au rsa et donc qu’on adopte un mode de vie que l’on peut qualifier dans mon cas de figure “de survie”. Il faut donc prendre en compte plusieurs choses que l’on doit affronter malgré le fait de faire face à la vie, le tout provenant de plusieurs personnes proches de nous. Ici je vais donc exposer les attentes de la famille, des amis et de la petite amie.
– La famille :
On voit souvent la famille comme un vecteur de notre accomplissement, un soutien inébranlable qui seront toujours derrière nous contre vents et marée et effectivement oui c’est une image de la famille qui vraie bien que nous ayons tous un modèle de famille diffère ans le monde. Malgré toute la bienveillance de notre famille, et la motivation que celle-ci nous transmet dans le but de nous pousser à réussir, il arrive que certaines fois la famille puisse aussi être le vecteur d’une attente trop grande. Surtout lorsqu’elle n’arrive pas à se mettre à notre place et à un visage des études et du travail qui n’est plus à jour dans notre monde qui évolue tout le temps. Dans mon cas au début, ma famille était dans l’incompréhension tout comme moi de voir que je n’arrivais pas à trouver un entretien malgré mon Bac +5 puis les années passaient et je remarquais que les encouragements commençaient lentement à se changer en petits reproches :
– Tu devrais prendre ton CV et aller postuler en direct dans les entreprises que tu vise
– Mais je ne suis plus en commerce, je suis dans les métiers artistique, il faut envoyer les CV par mails ou par des sites ou on postule.
– Tu devrais postuler directement moi à ta place je…
Et c’est justement le « Moi je », ce terme revenait souvent et personnellement cela avait tendance à m’irriter comment pouvez-vous transposer votre expérience à celle d’une personne qui n’est pas de votre ère qui n’a pas les mêmes diplômes dans une ère qui n’est plus la même que vous ? Le fait d’expérience utilisé ne fonctionne pas ! Évidemment je me gardais bien de le dire car c’est ma famille et je préfère encaisser et puis avec le temps qui passe ma famille à finir par comprendre avec l’aide de certains reportages et des informations que ce n’était plus aussi facile qu’avant.
– Les amis :
Concernant mes amis, ce n’était pas le même problème car j’ai la chance d’évoluer dans un cercle d’amis composé de personnes qui ont aussi fait face à la galère d’après master et voyant que je n’arrivais pas, à trouver du travail et bien sûr par ce que par honte j’esquivais les questions du genre :
– Tu fais quoi maintenant ?
Outre le fait que je remarquais que peu à peu l’on ne se définissais plus par autre chose que son travail ou un statut social ce que je trouvais ridicule, j’avais beau expliquer comment j’avançais dans mon cauchemar, ils me comprenaient car ils étaient tous passé par là. L’une de mes amies a attendu cinq ans avant de trouver sa voie et pour cela elle a dû faire une reconversion dans un secteur qui ne lui plaisait pas. A la longue voyant que ça n’avançait pas pour moi ils m’ont proposé d’abandonner, enfin de faire une reconversion pour après dériver dans la chose que je voulais faire. Pour moi cela revenait à abandonner et ces personnes n’ont pas en tête que l’abandon est définitivement banni de mon répertoire car dans le passé j’avais déjà abandonné j’avais abandonné et donc je connaissais déjà le vrai gout de l’échec. Je connaissais déjà cette sensation de ne plus être en phase avec la société, en devenir le spectateur, regarder les gens avancer construire leur vie, avoir des choses que l’on n’aura jamais, et surtout vivre avec les regrets ce qui était impensable pour moi. On m’avait repêché et je m’étais juré de ne jamais retomber abandonner et je m’y tiendrais jusqu’à ma mort. Le problème avec mes amis n’était pas une incompréhension vis-à-vis de ma recherche de travail, le problème ici était que l’on me demande d’abandonner pour prendre un métier quelconque qui ne me correspondais pas, pire tomber dans un métier inutile ou une planque pour de l’argent c’est impossible et c’est déshonorant à mon sens et surtout vis-à-vis de mon éducation.
– L’ex petite amie :
Ici les attentes étaient différentes quoi que proche des deux autres catégories, au début mon ex petite amie était comme ma mère, elle m’encourageait voire m’aidait en remodelant mon CV (on a dû en faire plus de 50 différents puis à force, elle est arrivée aussi au même constat que mes amis la reconversion mais la question qui se posait chez moi était une reconversion en quoi ? Marketing ? A l’époque c’était impensable je détestais çà. Je trouvais que c’était un endroit vide sans âme en étant extrêmement critique je dirais à l’époque que c’est un secteur qui trouve une tendance plus ou moins à la mode, les accentue afin de créer une communication dessus et ainsi de suite, c’est un milieu cyclique qui se nourrit de toutes les tendances du moment crée par d’autres mais répétitif dans son ensemble et qui dit répétitif veux dire ne permet pas la stimulation de son intellect. D’une certaine façon ce secteur chez moi posait une question :
– Ce secteur est-il utile à la société ?
Le temps passait et d’une certaine façon, je voyais que notre couple se dégradait car j’avais peu de moyens et surtout ma situation n’avançais pas. J’apprenais donc une nouvelle réalité sociale : passé un certain âge les relations ne se font plus d’amour et d’eau fraiche, il y a bel et bien une question de statut social, et de finances qui rentrent dans le jeu. Mon ex petite amie avait des attentes sociales, elle avait ce besoin de représentation, ce besoin d’appartenir à la société, de se sentir appartenir à quelque chose et donc elle avait des attentes vis-à-vis de moi. De plus sa situation à elle s’améliorais, elle s’était mise en freelance et gagnait 4000e à parfois 9000e par mois, et moi je parvenais péniblement à rassembler 100e. Elle me poussa m’encouragea du mieux qu’elle put mais il fallait se rendre à l’évidence, je ne remplissais pas ces attentes et la personne vénale qu’elle était se révéla, madame qui venais aussi de la banlieue voulait changer de classe sociale elle avait les moyens de changer de classe et elle le fit en me laissant tomber au passage. Personnellement je le pris bien, je n’avais aucune rancune car de mon côté j’étais bien né mais après notre drame familial et on a tout perdu alors je peux comprendre que certaines personnes issues d’en bas rêvent d’aller en haut même si la vie en haut comporte aussi beaucoup de choses néfastes et de gens prêts à tout pour vous voler le peu de capital que vous avez enfin bon elle le comprendra d’elle-même. Après cette affaire je me promis de ne plus sortir avec quelqu’un tant que je n’aurais pas avancé dans la vie. À quoi bon ? je suis un homme c’est-à-dire un être doté de sentiment, d’intellect etc… Je ne souhaite pas être réduit à un capital ou un moyen d’élévation sociale voire autre chose de négatif qui dérangerais fortement à mes valeurs ou à mon éducation.
De cette expérience je tirais des leçons importantes sur de multiples choses, lorsque l’on se lance dans la vie, même si votre entourage ne vous le dis pas et vous encourage, des lors que passé un certain temps vous n’avancez pas vous verrez qu’ils deviendront de plus en plus sévère avec vous car ceux-ci développeront des attentes sous prétexte de vouloir votre bonheur, bonheur que vous-même ne savez pas où il se trouvera car qui dit que trouver un travail et gagner de l’argent est votre bonheur ? En philosophie on disait que le bonheur est propre à la personne donc subjective selon la conception de l’idée du bonheur que ce fait cette personne. Ce n’est donc peut-être pas là ma clef du bonheur mais cela je ne le sais pas.
Chapter 8 : D’isolement et marginalisation
Des mois sont passé après la séparation, le temps à fait son œuvre me voilà seul, j’avais ma famille et mes amis. Certains de mes amis très proches étant dans le même quolibet que moi et essayaient aussi de s’en sortir par eux-mêmes bien que nous n’ayons pas les mêmes diplômes. C’est avec ceux-là que je parlais le plus de mes péripéties car on se comprenais on venait du même moule et d’une certaine façon il fallait se rendre à l évidence personne n’était intéressé c’est comme ça. J’avais mon cercle d’amis proches que je voyais tout le temps mais j’ai commencé à m’éloigner de mes autres cercles d’amis car leur vie plus ou moins parfaites commençait à m’énerver. J’étais toujours dans ce mode spectateur de la vie des autres je n’étais plus un acteur. C’est ici à ce moment précis que j’entrais peu à peu dans une sorte de marginalisation/isolement volontaire. D’une avec la séparation je perdis un mois après mon twitter on m’avait banni car je dénonçais les pratiques illégales d’une personne qui cherchait à raser un lieu de culte traditionnel au Antilles. De deux je du faire face à l’annonce de la mort de mon meilleur ami ce qui enclencha chez moi la décision de couper tout mes réseaux. Je n’étais plus sur tous mes réseaux sociaux. J’avais plus de smartphone car il était tombé à l’eau et donc pour me contacter il fallait m’appeler sur mon BlackBerry ou m’envoyer des sms mais de nos jours tout se faisais par WhatsApp. Je ne répondais qu’a mes amis proches et à Alicia, ou Jordan que j’aidais dans ces tournages à l’autre bout de paris ou dans le 95 j’ignorais volontairement tout le reste et cela dura jusqu’en fin 2021 début 2022. Sincèrement cette longue pause des réseaux sociaux me fit le plus grand des bien, j’avais tourné le dos au médium qui me permettais de m’exprimer depuis 2006, et cela m’a permis de voir à quel point on était aspiré par les réseaux sociaux. C’est vrai que je sois dans un bus, à la maison avec mes petits frères et ma mère ou encore avec des amis, je remarquais à quel point les smartphones et les réseaux sociaux avaient pris l’ascendant sur les personnes, au début je m’en amusais en appelant les gens des « smartpho-zombies » puis à la longue mon esprit scientifique réalisait à quel point la dopamine que l’utilisation des réseaux provoquait était absorbante voir addictive. De mon côté je n’étais pas totalement coupé des réseaux, je ne me limitais à Instagram et rien d’autre. Même si certaines de mes connaissances me considéraient comme étant un isolé un marginal se moquant de mon BlackBerry, à mon sens et à ceux de mes amis partageant le même avis que moi je faisais le bon choix. Après tout j’étais sur les réseaux sociaux depuis 2006, j’avais donc vu les réseaux sociaux naître participant même à leur expansion, mais je n’avais encore jamais réalisé l’impact social (positif et négatif) que les réseaux provoquaient dans le réel. Lors de cette coupure et de cette libération et de ce gain de temps considérable j’entrepris de commencer à écrire mon livre “Anachrome d’une vie” tout en continuant à postuler et aussi à apprendre certaines compétences par moi-même notamment dans le milieu de la bourse et de la cryptomonnaie, car il me fallait continuer à avancer. Dans ce genre de situation il ne faut pas perdre espoir malgré tout ce que la vie nous inflige.
Chapter 9 : Il ne faut pas perdre espoir
Des mois passèrent et on arriva au mois de Septembre, et je fis mon actualisation à pôle emploi et deux semaines après mon actualisation je reçu un mail de leur part disant que j’avais un nouveau référent et que j’aurais un rendez-vous vocal avec lui la semaine d’après. Il me rappela, afin de se présenter et il me demanda ce que je voulais faire ? Ce qui est chez moi une question très taboue, on m’a toujours demandé ce que je voulais faire, mais mes ambitions ou plutôt ce que je veux vraiment ne correspond pas avec ce que ce pays a à m’offrir l’école me l’avais déjà fait bien comprendre. Logiquement pour avoir ce que je veux vraiment, il fallait que j’aille dans un autre pays. Bien sûr j’avais déjà cherché de mon côté sans réussite, il faut savoir que chaque année je participais à la lotery pour avoir la green card au USA, plusieurs membres de ma famille l’avaient déjà fait et gagné alors pourquoi pas moi ? de plus les USA s’étaient déjà intéressés à moi en me proposant d’intégrer deux de leurs écoles en master en 2016 et je le rappelle j’avais refusé du au couts extrêmement élevées. Enfin bon cette année je ne participais pas manque de chance pour moi Donal Trump était au pouvoir et on ne peut pas dire que son administration était favorable a de nouveau entrants. Le Canada n’était pas une option connaissant déjà la vraie réalité de ce pays beaucoup en font la promotion sur les réseaux d’ailleurs présentant ce pays comme le nouvel eldorado pour les français la réalité est que le vrai visage du Canada se dévoile cinq à dix ans après son installation mais çà il faut connaitre des gens ou avoir de la famille là-bas pour savoir ce qui était mon cas. C’est dans ces cas-là que l’on se rends compte que d’avoir une famille éparpillée un peu partout dans le monde est intéressant car c’est comme si on avait une base partout dans le monde ce qui serait le rêve de toute agence d’espion. Du coup bien avant l’appel du référent pole-emploi j’ai dû opter pour une autre solution, plus raisonnable en me rabaissant visa à vis de mes diplômes en parcourant les formations disponibles que me proposait un site du département.
Chapter 10 : formation veux dire une reconversion ?
Les formations que me proposaient le site du département (93) étaient comment dire nulles et non avenantes, la majorité étant centré sur des métiers en voie de disparition, un peu désemparé je me forçais donc à regarder les offres. La plupart étaient destiné à des niveau bac et maximum bac +2 enfin c’est ce que je croyais à l’époque avant de savoir que ces Bac+ étaient pas les mêmes Bac+ que le milieu scolaire normal, c’était des niveau Bac + pour les professionnels, ce n’était donc pas des Bac+ d’écoles ou d’université on peut même parler de substituts. Malgré cette constatation je me résignais quand même à faire un choix car je me devais de présenter ma bonne foi et mon sérieux à mon référent, que je ne voulais pas décevoir car il était sympa. Parmi les formations proposées je choisis Community manager cette formation était la seule au niveau Bac+3 et cette formation était donné dans un établissement pas très loin de chez moi à pantin. Je lui en fis part le jour où il m’appela et il fit tout pour m’inscrire dans cette formation. Le jour de la rentrée arriva mais on nous fit venir une semaine avant afin de passer des entretiens, le bâtiment était caché adossé à une petite cité pas très loin d’une rue qui avait une grande symbolique pour moi et cela depuis mon enfance : La rue ou ma mère avait trouvé son premier vrai emploi en maison de retraite. En regardant cette rue, la nostalgie me prit, car je me remémorais les noëls passés avec mes petits frères et les vieux de la maison de retraite qui nous offraient des cadeaux ou des places de cinéma j’avais un très bon souvenir de ses moments la car ces évènements dans notre phase de construction d’une nouvelle vie juste après avoir vécu l’enfer dans notre drame familial. Ma superstition me fit croire que j’allais remonter la pente moi aussi mais quelque chose me stressait vis-à-vis de ce centre de formation. Fit de mon stress, j’entrais et je passais l’entretien avec brio dans tous les cas il aurait fallu que je sois un imbécile pour le rater, pendant l’interview et voyant que mes questions étaient pertinentes il me fit une petite confidence : certains centres de formations dans celles proposée sur le site ne se s’occupaient pas vraiment de leurs élèves. Certains avaient un plan bien rodé : ils montaient leurs centres de formation juste pour empocher l’argent donné par pôle emploi. Je remarquais donc qu’il y avait un vrai sujet à creuser si j’étais reporter. Voyant mon air un peu l’effaré, il me jura que chez lui ce n’était pas comme çà et qu’ils avaient un taux de réussite élève ce qui me rassura légèrement, on se salua respectivement puis on se dit à la rentrée. Quelques jours après la rentrée arriva, mais rien ne se passa comme prévu, lors de cette rentrée il y avait que trois personnes moi et deux personnes âgées ce qui m’alerta : pourquoi on était seulement que trois, pourquoi il y avait cette sensation de désespération, d’échec et d’abandon, le réfèrent de notre classe arriva et constata que l’on était que trois nous parla brièvement pour prendre nos contacts et le cours s’arrêta car il n’y avait visiblement pas assez de personne pour la classe. Ce fut ma dernière interaction avec ce centre de formation j’appris en janvier que la formation avait été abandonné car il n’y avait pas de candidats autre que moi et les deux vielles personnes. Donc avec mon Réfèrent on opta pour une école qu’il me recommanda et qui était super bien vue par le département et par pôle emploi : Doranco. J’acceptais je m’inscrivais donc sur le site passait des tests et on me donna ma date de rentré qui se passait en février soit dans un mois. J’avais un tournage pour un de mes amis avec qui je travaillais régulièrement qui arrivais une semaine avant la rentrée ce qui allait me faire une petite rentrée d’argent j’acceptais donc avec joie. Je ne savais pas que ce contrat serait mon premier projet inachevé et malheureusement le dernier projet de mon ami rappeur … Nous avions tourné la première partie de la pub qui consistait à présenter le magasin et le produit, il nous restait à tourner la deuxième partie l’application malheureusement dieu avait d’autres projets pour lui, que dieu garde son âme. Pour l’honorer j’entamais un an de deuil en plus de celui que je faisais déjà pour mon meilleur ami parti un an plus tôt et pendant ce deuil ne me promettais de ne pas réalisait de projets, de ne pas faire de clip musical de film et autres. C’est donc sur cette résolution que je commençais ma formation chez Doranco. Ma formation se passa très bien, pendant cette formation j’eu une grande surprise car une des profs me connaissais, son visage me disait aussi quelque chose mais je me souvenais plus j’avais ce sentiment que cette personne avait été importante pour moi à un moment de ma vie mais étant super concentré dans ma formation je n’arrivais pas à revenir dans mon passé afin de trouver ou j’avais connu cette personne, j’eut ma réponse le dernier jour de sa prestation ma mémoire revint un peu, c’était une personne du milieux de la danse que je connaissais. Quel est le niveau de probabilité que je rencontre à nouveau une personne issue du même milieu que moi de la danse ? En y réfléchissant je constatais que peux importer les chemins que je prenais éloigné ou non de la danse le lien restait, il y avait forcément à un moment quelqu’un que je connaissais de la danse qui allait être là pour m’accompagner dans mes tentatives pour sortir de mon enfer : la vie. La formation se termina mais je fus confronté à une nouvelle difficulté à laquelle je n’avais jamais fait face : la réalité de la recherche de stage.
Chapter 11 : La réalité de la recherche de stage.
Pendant la formation je cherchais un stage mais je n’avais aucune réponse ce que je trouvais assez bizarre alors je me remettais sans cesse à question. Je ne comprenais pas ce qui se passait. J’ai toujours fait des stages depuis ma troisième et je n’ai jamais vraiment eu de problème à en trouver, mon premier stage de troisième je l’avais fait dans ma ville dans un magasin de vente de produits exotique d’Afrique appartenant aux amis de ma famille, J’avais choisis ce stage par ce que je venais dans ce magasin depuis très petit et puis j’ai toujours vu nos amis dans les calculs à vendre et gérer leur finances d’une main de fer tout comme mon père le faisait avec les finances de la maison et puis il faut se l’avouer à mon époque en troisième je n’avais pas de réseau rien à part les amis de mon père. Certains de mes amis avaient de bon stage dans des maisons d’éditions, à la télévision et même au cinéma, moi je faisais fièrement avec ce que j’avais sous la main. Il faut savoir qu’après çà j’ai eu cette année au lycée ou je gagnais de l’argent en faisant des prestations de danse qui ne comptent pas comme un stage c’était semi-professionnel. Donc après ce stage j’ai enchainé avec un stage très prestigieux chez Lanvin car à l’époque je dessinais extrêmement beaucoup j’avais vingt de moyenne en arts et j’adorais dessiner de tout mais j’étais très fort pour les vêtements et perdu dans mon orientation au lycée je voulais faire du stylisme, sauf que pour moi le stylisme s’arrêtais au dessin, pour l’avoir j’ai dû passer un entretien ardu sur paris dans un bar à Madeleine que j’ai réussi et j’ai pu entrer dans la maison de Haute couture et apprendre du Défunt Mr Albert Elbaz. Lors de ce stage j’ai extrêmement appris dans différents secteurs autre que le stylisme, la photo, la production de vêtements et de bijoux, la direction artistique, la gestion de mannequin, j’ai pu voir du design et de la modélisation informatique de vêtements bref ce stage m’a changé à tout jamais. Puis après j’ai fait Cinq stage dans le commerce Celio Darty, et la grande récrée afin d’obtenir mon bac pro commerce. Pendant ces deux ans de bac pro commerce j’ai appris énormément de choses aussi mais plus dans la vente d’article, de mise en valeur et en avant des produits, le contact client qui est très important pour vendre. J’avais toujours trouvé facilement mes stages, mais arrivé à la fac en master 2 çà changea un peu. En effet je commençais à avoir des difficultés à trouver un stage je ne comprenais pas pourquoi enfin si je me disais que c’était ma faute car depuis la fin de mon bac pro je m’étais concentré essentiellement sur la fac de cinéma et rien d’autre du coup je me disais que j’avais perdu de vue « la vie réelle » en ne prenant pas de stage à vrai dire il y avait aussi le fait que je suis un sacré gestionnaire de patrimoine et donc je savais économiser ma bourse j’avais calculé que si je me privais je n’avais que 80e de dépenses par mois sur mes 384 e de bourse puis après mes 489e du coup je ne faisais pas de folie et j’économisais tout ce que je pouvais. Donc j’avais perdu le sens des réalités je me disais que peut-être que j’aurais dû chercher un travail en même temps ? comme la plupart de mes amis mais je n’avais pas de loyer à payer ne vivant qu’a 47 min de trajet en partant de chez moi. Du coup dans ma stratégie chercher un travail était inutile. Je ne le savais pas à l’époque mais cette action était un handicap qui se révéla cette dernière année. Master 1 obtenu je me trouvais avec un défaut majeur un trou de cinq ans ce qui me posais préjudice pour l’obtention d’un stage et par la suite l’obtention de mon master 2. Je devais faire un stage courant Janvier, du coup de septembre à novembre rien absolument rien j’avais écumé Indeed et autres sites à la recherche des maisons de productions rien bien évidement pour des question d’images je choisissais volontairement de refuser les boites de production liées à C8 ou encore avec un lien avec les émissions de Tv réalité. Je me fermais des portes mais d’un côté je ne voulais pas avoir de lien avec ce milieu-là bien que malgré moi ’’en avait déjà car certains de mes amis en avaient fait par le passé. Vint le mois de décembre et c’est la que je trouvais un stage à châtelet peu avant la fin du semestre, arrivé janvier je le commençais mais le tuteur plus jeune que moi ayant un problème avec la fait que j’ai un master 1 et que j’en sache plus que lui en montage et autre me mis mal à l’aise en plus de cela l’entreprise était louche, je devais faire tout le travail du tuteur il exigeait des choses précises en qualité 4K ou 6K que mes ordinateurs ne supportait pas et lorsque j’essayais de l’appeler il me répondait à côté et se plaignait quand j’émettais des contradictions. N’étant pas bête et surtout n’aimant pas être pris pour un imbécile face à un mécréant esclavagiste qui ne m’apprendrait rien je pris la décision de partir au bout de 4 jours en mentant sur la raison et mes compétences réelles. J’ai une certaine caractéristique je connais la loi le droit et mes droits et quand ça m’arrange je peux les utiliser pour me libérer, face à mes arguments juridiques et à mon jeu d’acteur il me libéra et après en avoir avisé mon directeur de mémoire qui était aussi le directeur de ma fac je retrouvais un stage en moins de deux semaines pas loin de chez moi, ce stage se passa super bien car je le faisais chez une personne avec qui j’avais l’habitude de travailler Alicia. J’avais des taches variées comme la traduction, on réfléchissait à deux au montage des vidéos que nous avions tourné ou qu’elle avait tourné d’elle-même et encore une fois j’ai appris beaucoup de choses. Malheureusement j’eu plus de mal à trouver un stage pour ma formation chez Doranco, pour mon stage en Community manager. J’ai passé des mois à postuler pendant et après toute la formation rien. Ici mes handicaps étaient : d
– Ne pouvoir faire qu’un stage de deux mois ce qui était peu pour les entreprises.
– Mon âge il va sans dire que j’avais 31 ans voir 32 pendant le stage
– Je venais de la seine Saint-Denis, il faut prendre en compte que les entreprises refoulent les personnes issues de ce département et je l’avais appris via pôle emploi qui m’avaient donné une feuille qui encourageaient les entreprises à me prendre contre 15milles euros. Tout en sacrifiant ma propre estime/ mon mérite.
Finalement j’exposait mon problème et c’est la chargé d’orientation de l’école qui me trouva un stage en entreprise, honteux de ne pas avoir trouvé par moi-même j’acceptais ne voulant pas décevoir la chargé d’orientation qui s’était démené pour moi question de principe et d’éducation. Ici aussi çà se passa bien malgré certaines choses que je ne tolérais plus passé les 30 ans, mais humainement parlant aider à mettre en avant via les vidéos les témoignages des sdf et sans papiers de Saint-Denis et voir comment la vie associative se gère avec une tutrice pas très éloigné de moi en âge était vraiment formateur.
Mais la réalité des stages n’était plus la même c’est dans cette expérience la que j’ai compris que passé un certain âge il devient dur de chercher un stage, on peut même extrapoler en disant que plus on avance dans le temps et en âge et plus ce sera dur d’accéder au marché de l’emploi.
Chapter 12 : Un nouveau diplôme synonyme de reconversion
Après ce stage de formation, je me remis au travail pour peaufiner mon site web et mes dossiers pour le présenter devant un jury, je le ratais la première fois dû à mon approche trop universitaire des choses. En gros je n’avais pas abandonné ma méthodologie et mon analyse d’étudiant chercheur et du coup j’avais fait de ce simple projet un sujet d’étude de mémoire. C’était quand même très bien j’avais validé deux compétences mais j’avais manqué de temps pour présenter la totalité de mon travail. Je devais donc repasser la catégorie qui me manquait et faire plus simple. Un mois après donc je retravaillais la fin de mon étude puis repassait devant un nouveau jury, obtenant enfin le sésame qui s’ajoutais à ma longue liste de diplômes. Deux ou trois jours après je partais récupérer mon diplôme avec la trottinette électrique de mon petit frère, ce n’étais pas loin de chez moi, j’avais juste à descendre une pente et j’étais à bagnolet. Sur le chemin de l’aller j’étais content mais sans plus car en effet j’étais habitué à avoir des diplômes clairement dans ma tête, je me disais un de plus ou un de moins es ce que ce bout de papier va réellement changer quelque chose à ma vie ? je partais donc sur une émotion neutre voir indifférente mais après l’avoir reçu je remarquais que sur le long chemin du retour que je prenais sciemment pour étendre la marche et faire une promenade je remarquais que les larmes coulaient toutes seule de mon visage. Était ce le vent qui caressait mon corps pour accompagner ma peine invisible dû à ce monde et ces règles sociétales que je ne comprenais pas ou était-ce des larmes dû au fait que je réalisais qu’avoir ce nouveau diplôme signifiait que j’abandonnais le cinéma ? Que j’avais perdu mon temps à l’université ? ou pire Que la société m’avait mangé et privé de mon libre arbitre pour m’imposer sa vision qui était de devenir un rat de bureau sans-âme dans l’éternelle souffrance répétitive du métro, boulot, dodo ?
Sur le moment je ne le savais aucunement alors je me dis simplement que « la vie est dure, et que je devais continuer à avancer ». La question maintenant qui se posait est :
– Es ce que je vais un jour réussir à revenir dans la société ?
Chapter 13 : la peur de revenir dans la société/monde du travail
Revenir dans la société c’est un grand mot, et puis si on le prend au sens littéral du terme cela veut dire que je me suis isolé du monde et marginalisé. Il va sans dire que d’une certaine façon je m’étais isolé de la société, oui mais jamais marginalisé. J’avais mes amis que je continuais à voir, je les voyais évoluer de leur côté bien que leur situation restait quand même moindre, certains avaient un travail et d’autres étaient comme moi. La mienne malgré ce nouveau diplôme professionnel n’avançait pas vraiment. J’avais un site internet que je payais cher, j’avais des visites sur ce site et même sur mes réseaux mais cela n’aboutissait pas. J’étais impatient mais en même temps, je savais que le plus dur est d’avoir son premier client. Je n’en perdais pas patience et j’avais ma nouvelle maxime “il faut continuer à avancer, il faut toujours continuer à avancer” car c’est peut-être une possible voie de sortie dans le pire des cas ce serait un échec mais de toutes façons il y a toujours une leçon à tirer d’un échec. Il est quand même vrai que je préférais rester à la maison pour vaquer à mes projets comme : l’écriture de mon livre au lieu de m’intéresser au monde.
De plus il y avait toujours quelque chose qui me dérangeait et me mettais mal à l’aise vis-à-vis de la société folle dans laquelle on évolue et plus précisément dans le monde du travail. J’avais notifié pendant mes stages et mes entretient volontairement sabordés, l’hypocrisie et la toxicité dans le monde du travail. Toujours pendant mes stages il y avait un genre de comment qualifier çà, “des faux-semblants” les personnes n’étaient pas vraies. Je n’avais pas des adultes évoluées et mature en face de moi mais des adolescents. Oui c’est le mot exact des Adolescents qui n’avaient pas pour la plupart évolué depuis le Lycée. C’est ce que je ressentais pendant certains de mes stages (Lanvin et mon stage de fin d’étude sont les deux stages qui étaient matures) j’étais parmi des lycéens non évolués qui pratiquaient les mêmes idioties du lycée c’est-à-dire les commérages pitoyables, les fausses amitiés qui se finissent à la fin de la journée, les manipulations les menaces et le harcèlement moral. C’est ce que j’avais souvent relevé pendant certains de mes stages, à l’époque je me disais que c’était juste mon imagination, et que çà dépendait des boites ou je tombais ce qui est en partie vraie cependant plus j’avançais dans la vie et plus je me disais qu’en réalité mon flair de jeunesse ne m’avais pas trompé pourquoi cela ?
C’est simple les réseaux sociaux et la vague de témoignages affligeants concernant le monde du travail, en effet les personnes parlaient de leur expérience et souvent on constatait ce que j’avais déjà flairé plus tôt un monde hypocrite qui ne value pas ses employées et les traite mal comme des chiens, un monde où l’on est prêt à vous faire les pires crasses pour juste deux euros d’augmentation. Bref une mentalité de lycéen pitoyable. J’étais content de l’arrivée de ces témoignages car auparavant on ne savait rien des entreprises dans laquelle on postulait, absolument rien. Si l’on voulait avoir des précisions on avait pour seul recours que les avis laissés sur Indeed.
A l’heure où je vous écris le jeu à un peu changé et on peut tout savoir de l’entreprise : Ambiance, managers, équipe, locaux, choses bizarres qui se passe dans les locaux comme les harcèlements moraux et à mon grand étonnement sexuel en bref le pouvoir est revenu dans les mains du postulant et c’est bien ainsi. On peut aussi aller plus loin et là je ne dirais pas comment mais si on cherche bien on peut aussi connaitre : le passé juridique des employeurs, et de ses collègues de travail les contentieux juridiques, ses condamnations et j’en passe. Et lorsque l’on regarde çà, on ne veut pas être affilié à des gens pareils.
Oui le constat est triste mais le monde du travail est bel et bien Toxique… tout comme notre société folle.
Après je ne dis pas que tout le monde est mauvais mais cette mouvance dénonciatrice montre que les entreprises doivent être clean en se débarrassant de tout élément néfaste au sein de leur équipe. Pour nous les postulants, ces témoignages nous montrent qu’il faut faire attention,
On doit devenir bien plus armé :
– C’est-à-dire qu’un postulant doit maintenant bien connaître ses droits civils, et son droit du travail ou avoir un avocat ou plusieurs prêts à défendre vos intérêts.
– Il nous faut aussi bien connaître les pratiques à avoir dans le but de récolter des preuves :
(Filmer, garder une trace écrite de tous les échanges en collègues ou entre l’élément déviant/toxique avec vous, un audio etc…) tout élément qui peux bien relever les propos à caractères racistes, les blagues teintées de sous-entendus limites et non respectueux.
Il nous faut connaître les tactiques de manipulation :
– Les abus de confiance du type : dépasser l’heure convenue dans le contrat,
– Les différents types de langages du type : passif/agressif et autres….
Il nous faudra connaître les différents moyens de pressions utilisé par les manager pour nous inciter à nous plier à leurs ordres et autres abus afin de toujours avoir un coup d’avance.
Il nous faut aussi se méfier grandement de nos collaborateurs qui ne se gênerons pas à nous poignarder dans le dos pour cinq stupides euros de plus ou simplement pour avoir le sucre de la reconnaissance comme un chien auquel on aurait donné un sucré pour avoir réussi un ordre.
Il faut bien sûr en amont de tout çà bien regarder/bien enquêter chez qui nous postulons et quand je dis postuler c’est bien sur une enquête bien minutieuse selon le niveau que vous avez et bien sur le réseau de personnes que vous avez (moi par exemple çà va très haut).
Tout ça pour dire que les temps ont changé, nous ne sommes pas comme nos parents, la génération assimilation qui devaient tout faire pour être assimilé au pays et accepter les pires choses comme le harcèlement sexuel, les insultes, des viols, les médisances, les commérages stupides, les blagues pourries, les sacrifices inutiles du genre terminer à par d’heures pour une entreprise qui ne nous vois que comme un pion et se débarrassera de nous en temps de crise ou encore quand vous serez mort. On est la génération aux yeux ouverts sur la réalité de notre monde, nous voyons tout cette fatalité, les arnaques et j’en passe. Nous sommes la génération qui avons les compétences que ces entreprises n’ont pas, car très souvent ce sont des personnes qui ne se mettent pas à jour et donc ont besoins d’élément frais pour actualiser leur compétence et bien sûr garantir qu’ils sont toujours dans le coup de par leur nouvelle idée apportée par les jeunes nouveaux postulants. Les temps ont changé et c’est à nous de faire valoir nos droits.
C’est bien beau comme discours mais dans la réalité, il faut être réaliste on a bien réalisé que l’on est la génération incertaine. Il suffit de regarder notre monde. Regardons-le un peu ! Quand on regarde notre monde on constate qu’il est géré par des personnes qui devraient être enfermées en asile psychiatrique à vie il suffit de voir toutes leur décision censée “améliorer le monde” qui sont au final des récupération et modifications de lois ou de traité déjà établies. C’est comme s’ils ne voulaient pas admettre d’avoir tort et par conséquent dans leur entêtement et leur égo, ils continuent leur folie en essayent de mettre des patchs ou des mises à jour à des textes de lois qui ont prouvé leur non-fonctionnement. Quand on regarde la justice on se dit que les lois sont devenues sacrément laxistes avec le temps, certes je ne souhaite pas le retour de la peine de mort… quoique pour les cas les plus extrême peut-être… Mais il faut le dire la justice a vraiment perdu son pouvoir. En lien avec la justice quand on regarde les prisons elles sont surpeuplée ce qui montre que d’une certaine façon, les condamnations en prison ne marchent plus et il nous faut garder en tête que chaque jour une personne frappe tue ou enleve une personne, que des jeunes meurent tous les jours à cause de la politique que chaque semaine on relâche (bien sur je ne parle la que des cas les plus graves tueurs, violeurs, pédophiles, attentats) des tueurs médiatisé loin de la ville ou le département ou ils ont commis leur crime sans prendre en compte du degré de récidivité. Plus socialement, quand on regarde, on remarque que l’on ne sait pas vraiment ou par l’argent que l’état ponctionne au gens, on n’en voit pas les améliorations, quoique si quand il s’agit de recevoir le roi de galles on met le paquet au frais du contribuable et après on annonce au peuple en tout sérénité qu’il va falloir se serrer la ceinture. Hormis ce fait là les institutions qui devraient avoir le maximum de fonds sont ignorées. Allez pour le fun vous voulez que je pointe l’un des manquements majeurs qui fera que dans plusieurs années le pays sera en difficulté et en manque dans ce secteur ? Le monde médical entier et je pointerais la branche qui aide les personnes atteintes de maladies mentales. Oui ceux-là, ces personnes que l’on met de côté qu’on ignore jusqu’à qu’il y ait un drame comme dernièrement. Quand on regarde… bref vous m’avez compris et si vous ne voyez pas le lien entre ce que je dis et la génération incertaine, c’est que vous n’êtes pas assez intelligent pour, je vais vous aider le lien est que tout est interconnecté à l’état à ces décisionnaires, notre génération incertaine est alerte pour quelle raison au final ? par ce que tous ces décisionnaires qui composent notre état sont des incapables et mériteraient d’être enfermé en asile psychiatrique il faut le dire sans aucun tabou. Oui Il faut le dire par ce que quand on a un président qui prends position dans deux conflits au nom d’une démocratie devenue tellement…. En fait, on ne sait même plus de nos jours ce que c’est une démocratie, je m’égard la, donc je reprends. Je trouve que quand on prend position dans plusieurs conflits qui pourraient dans le pire des cas, nous mener dans une escalade et une possible guerre mondiale. Il faut être sacrément fou pour le faire.
Quand on constate tout cela, une question se pose : es ce que c’est le moment de revenir dans la société et le monde du travail ? car d’une certaine façon si on regarde le pays en travaillant, en aidant à la croissance du pays, en quelque sorte on valide la folie du président et la folie des décisions de l’état voir pire on les aide à développer cette folie.
Chapter 14 : une possible voie de sortie ? ou un énième échec ?
Les jours passent les mois passent et on arrive à la fin d’année, ou je vous écris ce bilan.
Une grande question se pose :
Es ce que ce nouveau diplôme m’offre une voie de sortie dans cette vie ou je bloqué depuis la fin de mes études ?
Franchement pour vous répondre, je ne le sais pas, car maintenant j’ai adopté une nouvelle mentalité. En effet j’ai oublié de le mentionné mais j’ai presque la même maladie qui à emporter mon ami (mon spot publicitaire inachevé) du coup depuis sa mort je vis avec la peur que ça m’arrive aussi. Bien que je veuille continuer à me battre jusqu’en février ou on fera de nouveau scanner afin de voir si ce n’était que temporaire ou si c’est installé et que je vais devoir vivre avec et donc me battre tous les jours que la vie fait.
Un nouvel échec ?
Là aussi je ne sais pas, et puis la culture de la réussite ou de l’échec je la laisse bien volontiers aux personnes qui ont ce besoin de prouver des choses j’avais aussi il y a quinze ans quand j’étais au lycée, j’ai prouvé des choses mondialement, donc cette envie de prouver ma quitté. Je ne peux pas faire plus, par contre je peux le refaire çà c’est un chose sur. D’une certaine façon quand on à toucher le monde il nous reste le dernier plafond de verre qui est le ciel et çà je laisse çà thomas pasquier qui l’a fait plusieurs fois et qui a donc pu voir l’immensité du monde dans lequel on évolue. Quelle chance ! depuis petit j’ai cette fascination pour le ciel, je passais souvent mes soirs à regarder les étoiles fascinées tout en me demandant souvent ce qu’on ressent lorsque l’on observe la terre de l’extérieur.
Comme je l’ai dit je ne sais pas mais si ce diplôme me permet de m’en sortir je saisirais la branche volontiers dans le cas contraire je continuerais ce que je fais depuis ma naissance, survivre et continuer à avancer.
Chapter 15 : dans le fond comment je me sens ?
Comment je me sens, humainement parlant malgré ma possible maladie (reste à déterminer avec ma neurologue au prochain scan neurologique, car j’étais sous traitement préventif pendant deux ans) je suis bien calme et serein. Je me pose beaucoup de questions, et je me remets tous les jours en question. J’ai les yeux en face de la réalité que j’accepte, j’ai aussi accepté le fait que peut-être mon eldorado n’est en fait pas dans ce pays peut-être est-il dans le pays de mon oncle, les Etats-Unis ou un autre pays du monde, comme l’Espagne qui appelle mon instinct. Que l’on soit clair je ne déteste pas la France et n’ai aucun ressentiment envers ce pays mais il faut regarder la vérité en face, il faut en tirer des conclusions récapitulons :
– J’ai postulé depuis la sortie de mon master2, j’ai postulé et je n’ai rien obtenu, bien qu’il y ait eu différents contextes comme le covid etc. qui n’ont pas joué en ma faveur.
Je me retrouve donc à trente-deux ans avec des diplômes, ce qui est une réussite en soi bien que pour moi cela ne représente rien car ce n’a qu’une valeur sociétale mais quand on pose un regard sur le plan de la carrière ce n’est pas intéressant comparé à d’autres. Certes j’ai pour mentalité de ne jamais me comparer aux autres, chacun à son propre chemin mais quand même à mon âge, ça commence un peu à peser à mon âge il en a qui ont fait un sacré bout de chemin et sont en place, mais encore une fois je ne les envie aucunement c’est juste un simple constat de la réalité. Bien sûr dans mon passé de jeunot, j’ai réalisé différentes choses exceptionnelles que de très rares personnes pourront peut-être faire dans leur vie, mais es ce que ce sont des choses qui peuvent être mentionnées dans un cv ? je ne pense pas.
Il y a un peu une sorte de légère frustration en moi qui s’explique par plein de choses : le fait que je n’arrive pas à m’accomplir, le fait je vois les gens évoluer, puis il y a aussi les réseaux sociaux, attention je ne me compare aucunement avec les réseaux sociaux c’est juste que j’observe que je vis en décalage avec la société plus les années passent et personnellement plus je suis à l’écart de tout ce qui se passe, un marginal quoi. Es cela une volonté de faire partie de cette société folle ? il y peut-être aussi le fait que je n’arrive pas à choisir une voie, ? non parlons sérieusement il faut que je cesse de me mentir à moi-même, je peux tout faire et justement avoir autant de possibilités fait que rien ne m’intéresse, les choses finissent toujours par me lasser à un moment. Attention j’aime apprendre et quand j’apprends à fond mais arrivé à un moment je trouve que j’ai exploré tout ce qu’il y avait à voir et la lassitude s’installe. Ce phénomène n’arrive presque jamais dans les différents arts que j’exerce enfin bon c’est peut-être mental mais ce pattern revient souvent.
Malgré tout je le vis bien, je continue à me battre car je me dis : es ce que j’ai le choix ? pour le moment non, la vie est dure il faut avancer et c’est comme çà donc je vis ma vie tranquillement humblement en écrivant mon livre chaque jour que dieu fait. Des fois il arrive que je me dise que je suis une merde, un bon à rien, car tout homme trouve son accomplissement par rapport à ce qu’il accomplit dans la vie. Il arrive aussi que j’aie des relans du passé, c’est-à-dire que je me remémore le temps où j’étais heureux puis je me demande qu’es ce que j’ai raté, mais ces phases la disparaissent très vite car je ne suis pas seul j’ai mes amis, et j’ai ma famille que je vois progresser chaque jour au point de faire face aux mêmes problèmes que moi ce qui est malheureux. Un grand frère est sensé absorber les chocs pour ses petits frères, afin que leur chemin de la vie soit plus sûr. Puis comme je l’ai expliqué dans un de mes chapitres, ce vide de cinq ans est peut-être un mal pour un bien. Il faut quand même dire que cette situation me force à apprendre des nouvelles compétences et à me développer tous les jours. Comme on le dit “on n’arrête jamais d’apprendre car la vie est un apprentissage, on ne vient pas au monde en sachant tout ce serait ennuyant”. C’est peut-être aussi un mal pour un bien, vu que le monde du travail est largement pointé du doigt par tous les français. D’après tout le monde du travail c’est entrer dans une cour de récrée ou des imbéciles harcèlent méprisent et font tout pour avoir ne serais ce que cinq pitoyables euros de plus sur leur fiche de paye. Enfin bref le tableau décrit par la majorité des français représente tout ce que je méprise, et franchement je suis trop intelligent pour m’abaisser à ce genre de bassesses digne d’enfants de huit ans, n’ayant pas la patience pour supporter ces bêtises je préfère la safe place ou je suis ou je vous écris c’est à dire : ma chambre.
Il devait y avoir un très long paragraphe sur comment je me sens face au conflit en cours sur ce sujet je ne dirais qu’une chose :
Prenez-le comme vous voulez mais pour moi c’est : la matérialisation et la caractérisation de l’avidité de la haine de tout ce qui a de plus mauvais en l’humain, l’humain veux plus, il cherche plus il veut toujours plus c’est minable et pitoyable etc. Ce genre d’actes mené par des gens qui sont humainement malade amènera à une possible guerre mondiale ou totale entre tous les pays qui possèdent des armes nucléaires si on se projette et extrapole. Il faut donc se poser la question de l’après ?
Après ce conflit quel va être le nouveau ? Qu’est-ce que les humains vont encore convoiter ? s’arrêteront-ils un jour de se faire la guerre entre eux en constatant qu’en se battant ils ne font en fait que suivre les idéologies d’hommes stupides qui les gouvernent ? Ou il faut braiment qu’une menace nouvelle et externe à l’humanité arrive pour que tous les humains constatent qu’ils font partie du même schéma/séquence/code génétique Je ne le sais pas.
Évidemment ma pensée est plus large mais la répulsion est le maître mot de mon ressenti, et je n’ai pas mis en évidence les médias, les réseaux sociaux et les différents jeu politique qui se mettent en avant et mettent le conflit mondial en avant comme si c’était un simple film à ce niveau on peut même parler d’une volonté de romantisation et d’instrumentalisation du conflit et surtout des morts ce que je trouve tragiquement malsain.
Enfin bon je ne suis qu’un simple artiste peut-être trop intelligent pour ce monde, je m’arrête là pour ce bilan 2023, maintenant je m’en fais écouter une chanson de mon enfance qui me plongera à mes 10 ans et qui me rendais heureux Kylie Minogue – love at first sight.
Comme la fille de 13 ans qui s’enferme dans un bunker pour regarder le dernier épisode de Friends alors que tout le monde entier se meurs car cela lui procure la joie qu’elle recherche à tout prix.
Bon 2024 arrive, il faut que je passe à autre chose sur ce je vous souhaite un joyeux noël et une bonne année à tous
Ps: choisissez toujours la Paix, car croyez-moi vous ne savez clairement pas ce que c’est la guerre.
Peace
